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2000 mètres sous les mers


Les élèves qui ont suivi AP soutien SVT ont participé au concours 2000m sous mer. Il s’agit d’un concours interdisciplinaire entre Art, Sciences et Développement durable. Chaque groupe d’élèves a d’abord recherché des informations sur les conditions de vie si particulières dans les abysses. Puis ils ont réalisé le dessin d’un animal imaginaire pouvant vivre dans les profondeurs de l’océan, et ont rédigé un texte expliquant de quelles façons elle est adaptée à son environnement. Les créations ont été exposées et soumises aux votes des secondes. Les vainqueurs ont pu participer au concours national.

 

Le Paralyseur des profondeurs

 

Le paralyseur des profondeurs


Le nom scientifique de ce poisson de deux mètres est Globulus venimus. Cet étrange poisson peut vivre jusqu’à 60 ans. Il chasse d’autres poissons en les attirant grâce à sa lanterne frontale : celle-ci produit une bioluminescence. Ses deux pattes antérieures lui permettent de capturer sa proie et de l’accoler à sa glande venimeuse située sous sa gorge. La proie paralysée est ensuite déchiquetée par ses dents tranchantes et avalée rapidement.  Pour échapper à ses prédateurs  il est capable de se propulser à une très grande vitesse. Ses démarrages sont fulgurants grâce aux quatre points d’appui au sol que lui procurent ses pattes et à sa puissante nageoire dorsale. Un peu comme un scooter que vous démarreriez en trombe en lâchant les freins bloqués pendant que vous accéléreriez, il s’agrippe au sol, active sa nageoire caudale et lâche prise…..Cet animal est de plus en  plus rare et  il n’est pas facile pour lui de trouver un partenaire : il se reproduit donc par parthénogénèse. Les quatre animaux que nous avons rencontrés et étudiés avaient un patrimoine génétique identique, ce sont des clones…. IL est donc particulièrement en danger : il subit à la fois le risque d’extinction en raison de la détérioration de son biotope par l’Homme mais également le risque d’extinction biologique par dérive génétique. Il est absolument à inscrire à la liste des espèces en danger à protéger.

Samy LOBUT seconde 3
Gabriel Rodrique seconde 3
Lycée Emiland Gauthey

 

L’ETpocampe

ETpocampe

L’ETpocampe ( Minus hypocampus robinus) poisson en forme d’hippocampe observé dans les abysses, est un grand prédateur avec en moyenne à l’âge adulte une taille imposante de 1 mètre 10 et un poids de 60 Kg. Vivant jusqu’à l’âge de 100 ans, il chasse des poissons communs des abysses comme Ouist-ET, Robus Tomus et Karma coco.  Il a de petites nageoires et ne se déplace donc pas vite. Cela fait de lui un prédateur  silencieux. Il ne peut donc capturer que des proies peu rapides et a trouvé pour cela une parade à sa faible vitesse : il attire ses proies grâce à des écailles dorsales particulières qui projettent des flashs lumineux produits par des bactéries symbiotiques. Quand de petites proies s’approchent, il les attrape avec ses bras et les mange directement. Quand ce sont de grosses proies comme Ouist-ET, il les capture avec ses bras, enroule sa nageoire dorsale autour du cou de la bête pour immobiliser la tête et éviter toute morsure venimeuse. Ce faisant, il  l’empale sur son collier de pointes venimeuses situé autour de cette même nageoire dorsale pour l’endormir et la découpe ensuite avec son éperon en forme de coutelas. L’ETpocampe s’accouple tous les deux mois avec un femelle différente ce qui lui confère un bon taux de reproduction et un brassage génétique suffisant faisant de lui un prédateur à l’influence prépondérante dans le milieu en temps normal. Cependant la diminution importante de la population de Ouist-ET le met en danger, son taux de reproduction étant dépendant, comme pour les animaux terrestre, de la nourriture disponible.

 

Robin GROSBON seconde 5

Benjamin FAURE seconde 5

Lycée Emiland Gauthey

Chalon sur Saône

 

L’hypogome

hypogome

 

L’hypogome est le nom du mâle, la femelle portant le nom d’hypogame. Son nom scientifique est Hypogum browsuse.  Si mâle et femelle portent deux noms à la fois proches et différents c’est que l’on a longtemps cru que c’étaient deux espèces voisines mais différentes par leur taille. Les récentes avancées technologiques nous ont permis de mieux observer ces animaux et de ce fait nous nous sommes rendus compte qu’il s’agissait en fait d’un simple dimorphisme sexuel : le mâle mesure en moyenne 1 mètre à l’âge adulte alors que la femelle n’atteint guère plus de 70 cm. Cette espèce comme beaucoup d’autres, a une reproduction sexuée interne. Ce qui la rend anodine c’est que l’organe copulateur de la femelle n’est pas ventral mais dorsal.  IL est plausible qu’au cours de l’évolution, la dérive génétique soit à l’origine de cette position dorsale du sexe femelle. En effet ce caractère présente un avantage certain à la fois dans la reproduction mais aussi dans la survie de l’espèce. Le mâle installé sur le dos de la femelle n’a quasiment pas d’efforts à faire pour la pénétrer. Il peut ainsi rester convenablement aux aguets et s’enfuir rapidement en cas de danger notamment lors d’attaque par un prédateur.  Du côté régime alimentaire, cette espèce est omnivore : elle mange aussi bien des algues que des poissons. Cette espèce en impressionnante à observer en raison de sa peau transparente qui laisse entrevoir son squelette interne et ses vaisseaux sanguins. De même que l’épiderme, l’épithélium gastrique est aussi transparent et c’est ce caractère qui nous a permis de définir son régime alimentaire. En effet, il est quasi impossible d’observer l’animal en cours d’alimentation, celui-ci étant difficile à repérer dans le milieu en raison de sa grande transparence. C’est un animal impressionnant qu’il faut absolument protéger.

 

Valentin JEANJACQUOT seconde 2

Théo CHAPILLON seconde 3

Lycée Emiland Gauthey

Chalon sur Saône